Les nouvelles dispositions en matière d’énergie désorientent de nombreux foyers dans le monde. Il est difficile de se défaire des vielles habitudes. Après la mise en vigueur des normes sur la consommation énergétique, plusieurs particuliers décident de réaliser des bilans thermiques. Des experts étudient chaque aspect du bâtiment et avancent leurs conclusions. Le diagnostic suit alors ce schéma :
Analyse primaire : les paramètres d’isolation
L’isolation est l’une des bêtes noires de la maison. Sans entretien, les constructions deviennent de vraie passoire thermique. La facture de chauffage atteint des sommets. Les normes énergétiques ne sont pas respectées. Les experts du bilan technique privilégient d’abord l’inspection des combles. Sachez que l’air chaud a tendance à s’élever vers les étages supérieurs et à rechercher des failles dans la structure. Il est alors impératif d’installer des isolants dans ces zones à risque.
Ensuite, ils procèdent aux ouvertures (fenêtre, porte, cheminée). Parfois, les systèmes de ventilations sont défaillants et des déperditions de chaleur deviennent plus intenses. Néanmoins, les ouvertures (fenêtres, portes) constituent un risque plus important.
Bilan thermique : mode opératoire et intervention
L’analyse diagnostic concerne tous les aspects qui ont une incidence sur les performances énergétiques de la maison. Les spécialistes étudient dans l’ensemble les éléments à intégrer dans la rénovation.
Il existe un ordre de priorité conventionnel à respecter. Les intervenants réalisent différentes mesures et testent le fonctionnement des systèmes d’aération. Ils évaluent ensuite avec des équipements adaptés, l’état global de la structure : parois, toiture, vitrages, revêtement et types de matériaux. Ces procédures visent également à localiser les principales zones de pont thermique. Ils procèdent alors au calcul de la consommation énergétique via les systèmes de chauffage et le cumule des déperditions observées.
Procédures alternatives : le diagnostic de performance énergétique (DPE)
Solution moins couteuse, le DPE est préféré au bilan thermique. Il est notamment incontournable avant la mise en vente d’un bien immobilier sur le marché. Cette technique diffère quelques peu de son aïeul. Le DPE met en évidence l’intensité de la consommation énergétique et l’indice de rejet de gaz à effet de serre. Le résultat obtenu est classé sur une codification alphabétique et hiérarchique. Une maison énergivore s’inscrit dans la catégorie G. Les experts notent positivement les ménages qui privilégient les énergies à faible empreinte carbone.
Le bilan thermique offre une prestation complète et permet une meilleure gestion stratégique des travaux. A terme, les propriétaires seront capables d’ajuster leur consommation et réaliser de belles économies.